D’UN RECTIFICATIF NÉCESSAIRE ET URGENT À LA CHRONIQUE SUR L’AFFAIRE XYLOPHONE
Suite aux supposées révélations contenues dans la chronique justement intitulée ‘de rien et du reste’ le collectif de protection des intérêts des usagers du rail, de l’espace et de la mer (CPIUREM) entend user de son droit à l’indignation tel que régenté par les articles 234 à 9876 de la sous-section 12c de l’avenant au code des non-obligations et des libertés de catégorie non-répertoriée en date du 34 juillet 2002.
Dans ladite chronique, les trois auteurs formant triumvirat pour ce qu’entend la loi sous référence ont avancé ce qui suit : « J’ai parlé à mon extincteur préféré et mon réfrigérateur détesté et tous trois avons décidé de tirer un train sur le passé pour pouvoir mieux nous consacrer à la rédaction de ces chroniques. »
Le CPIUREM note que ledit triumvirat s’est référé au transport ferroviaire en des termes particulièrement péjoratifs. A cet égard, il est de notoriété publique que le transport ferroviaire est de nature parfaitement pacifique et ne se porte pas à l’utilisation à des fins violentes, brutales ou militaires. Contrairement au transport aérien qui a trop souvent été le vecteur préféré des militaires, le transport ferroviaire a rarement été utilisé pour attaquer des forces ennemies à l’improviste, détruire des cibles civiles ou militaires, envahir des territoires contestés, amis ou ennemis. Il était donc parfaitement fallacieux d’utiliser les termes ‘tirer un train’ dans un contexte de cette nature.
Le CPIUREM note par ailleurs que le triumvirat use et abuse des références au transport ferroviaire comme moyen de transport hérité du passé. La possibilité de lire cette chronique non point comme vecteur militaire mais comme symbole d’une industrialisation passéiste et rétrograde est humiliante et dérisoire. Il était donc totalement injuste et cruel d’utiliser les termes ‘tirer un train sur le passé’ dans une situation de ce type.
Enfin, le CPIUREM regrette que le transport ferroviaire dont la contribution à la vitalité de notre économie est indéniable ait pu être référencé dans un article visant à mettre en lumière des scandales et excès présupposés du monde politico-financier. Le collectif ne peut que déduire de cette action l’intention du triumvirat de conduire les lecteurs et lectrices à faire un parallèle entre les susmentionnés excès et un possible ‘déraillement’ du système macro-économique dans son ensemble. Cette image implicite relève de l’affabulation et entre dans la sphère de la diffamation et du blasphème.
Le CPIUREM déduit de ce qui précède qu’une action devrait être introduite en justice par les très saintes et méritantes autorités pour mettre fin à la propagation de nouvelles et informations manquant parfaitement de crédibilité et sens commun et enfermer pour une période suffisamment longue les membres dudit triumvirat dans un auspice digne de ce nom leur permettant de ce fait de se recueillir sur les implications de leurs actes, les conséquences de leurs implications et les ramifications desdites conséquences.
Pour ce que de droit, de travers et de fond, le CPIUREM.