Pour celles et ceux qui souhaitent reprendre la lecture des aventures du grille-pain existentialiste et de ses amis…


erranceUn grille-pain existentialiste, une autruche volante et trébuchante, un narrateur perplexe, une femme dans le regard de laquelle il se perd constamment, une autre femme, ou peut-être la même, aux manteaux ou cheveux rouges, une machine rondouillarde politicienne, des pingouins aux lunettes roses admirateurs de Piero della Francesca en quête de la Chapelle d’Arezzo pour proclamer son indépendance et beaucoup d’autres personnages encore, errent dans un monde inconnu entre des temples bouddhistes d’un pseudo Copenhague, des chalets alpins d’une possible Bangkok ou d’une improbable Mer d’Autriche liquéfiée.

Commencez ou reprenez la lecture ici: Une errance improbable

MERCI


Merci de m’avoir suivi durant cette longue errance qui vient de s’achever. Merci d’avoir lu ces lignes, d’avoir suivi les pas de personnages futiles, droles ou amers, tristes ou gais, excessifs, gais ou surrééls. Merci d’avoir toléré toutes les imperfections et approximations. Merci d’avoir omis les fautes de frappe et laissé à l’imagination du narrateur prendre le dessus sur la forme. Merci pour tout.

Ce récit s’achève ainsi. A Maria de tracer le chemin. C’est ainsi que les choses ont toujours été. N’en déplaise à des armées de fantoches de toutes sortes. Elle est déjà loin là-bas, dans sa pièce blanche qui se refermera ou non sur elle et ses proches, et nous avec, et ne subsistent plus que l’écume des mots et l’écho de leur pérégrination.

Si vous avez apprécié ces lignes, merci de tout coeur. Si vous n’avez pas apprécié, merci de tout coeur également car là n’est pas le problème, une errance de ce type est similaire à celle que nous entreprenons toutes et tous, peut-être plus haute en couleur et situation anachronique ou surréaliste mais si humaine après tout, et qui s’achèvera un jour, ou  une nuit, qu’on le veuille ou non, dans une antichambre blanche aux murs se refermant sur nous.

Merci d’avoir laissé ma plume errer où bon lui semblait, de Genève à Copenhague, de Vienne à Bangkok en passant par Arezzo, la mer d’autriche et des lieux et chaos inconnus.

Un mot de votre part ici ou sur Amazon me ferait plaisir, mais une pensée également me suffira largement. Vous savoir regarder un grille-pain ou un réfrigérateur, voire un extincteur ou des pingouins, avec un soupçon d’incrédulité vous demandant si peut-être, oui peut-être, il ou elle s’exprimera sur Kirkegaard, Paint-Pétersbourg ou Piero della Francesca, me suffit largement.

Je vais dans quelque temps recommencer un nouveau texte mais je ne suis pas sur de pouvoir suivre le rythme quotidien que je me suis imposé. En attendant certains de mes livres sont disponibles sur la toile, en version électronique  – ce qui convient pour le mieux au presbyte que je suis – et comme je le fais de temps en temps, je continuerai à les mettre à dispositions gratuitement autant qu’Amazon me le permettra de le faire.

Mes photos continueront à s’égrener sur la toile. Je tiens à mes abstractions un peu dérisoires.

Pour finir, voici un texte de notre amie l’Autruche volante et trébuchante:

…un, deux, trois, ça fait sept, puis neuf et deux, moins un, tout est là, demain aussi, je crois, et croire c’est comme croître mais sans le t pourquoi cela, neuf et huit cela fait deux ou peut-être pas, demain à Saint-Pétersbourg il y aura de l’amour aussi…