Un météore approche, dans vingt-cinq ans, précisément, il heurtera la terre et s’en sera fini de toute vie humaine. Vingt-cinq ans c’est peu et considérable à la fois. Une torture. La mort sera au rendez-vous mais pas individuellement, collectivement. Tout humain disparaîtra dans vingt-cinq ans. Pas un ne survivra. Vingt-cinq ans, une génération à peine, pas assez pour s’habituer, trop pour oublier. Les protagonistes de ce roman se trouvent piégés dans un monde qui perd ses repères, dans une humanité qui plonge dans l’oubli, une société qui se fige pour ne pas disparaitre trop tôt et qui espère, toujours et encore, en dépit du bon sens, pour ne pas imploser.
Mois : mars 2016
Lecture gratuite en cette fin de semaine
Des couloirs sans fin, des escaliers ne menant nulle part, des tunnels dans la mer, des falaises de marbre blanc, un océan sur lequel marche le narrateur, une ville en carton-pâte, des personnages qui n’entendent pas, d’autres qui ne disent rien, un procès impénétrable, des pingouins sans bec, un enfant qui explique l’incompréhensible sans être écouté, des navires rouillés dans un désert, des images dépourvues de sens, voici ce qui attend le lecteur, des propos énigmatiques jusqu’à la dernière page, ou plus exactement l’avant-dernière, avant que l’auteur ne tire sa révérence, pour le meilleur ou plutôt le pire.